Inspiration Charlotte Mason, La femme oiseau

Depuis plusieurs semaines, je découvre la pédagogie de Charlotte Mason et j’avoue me sentir totalement en accord avec… Quelques ajustements temporels et spirituels à faire pour nous mais j’adhère totalement à la démarche générale.

Sans faire un exposé de la méthode (d’autres sont bien plus experts que moi) je vais parler d’un exercice que nous intégrons tout récemment dans notre travail et qui est issu de cette pédagogie. Il s’agit de demander à l’enfant une restitution orale d’une lecture offerte. Une seule lecture et l’enfant raconte ce que l’histoire signifie pour lui. En plus de ça, il peut consigner sa restitution sous forme de dessin et/ou d’écrit dans un carnet réservé à cet usage.

Pour la Grande Crapette, l’exercice n’est pas si aisé qu’il pourrait sembler. Ayant encore des réticences à prendre le risque de se tromper à l’oral, elle se crispe quand il s’agit de raconter à chaud ce qu’elle vient d’entendre.

Mais justement, elle apprend à oser et à faire confiance à son cerveau. Son terrain de prédilection étant le dessin, c’est ainsi qu’elle restitué ensuite l’histoire dans son carnet. C’est tout nouveau comme exercice et encore plein de doutes et de résistances… Mais elle y prend goût et adore l’idée d’un carnet juste pour ce travail.

Hier je leur ai lu La femme oiseau, conte japonais assez dur mais en même temps plein de pudeur, le rendant accessible à leur niveau à mes Crapettes. Une autre lecture quand elles seront plus grande débouchera sans doute sur d’autres discussions. Mais c’est tout l’intérêt des contes, ils sont lisibles à plusieurs niveaux 🙂